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Les risques


Définition juridique


La norme ISO 31 000 : 2009 en parle comme « la possibilité qu'un événement survienne et dont les conséquences (ou effets de l'incertitude) seraient susceptibles d'affecter les personnes, les actifs de l'entreprise, son environnement, ses objectifs ou sa réputation. »


Risque de submersion


La cote altimétrique du terrain remblayé du GPMB est à 5,50 m NGF (ancienne vasière remblayée en 2015)

Le 02/11/2023, un avis de vigilance crue préfectoral alertait sur des hauteurs de crues entre 5.31 m et 6.03m.

A quelle cote altimétrique serait implantée l’usine ? Qu'en est-il de "l'effet taupinière" associée à l'artifitialisation des sols ? Que se passe-t-il dans ce cas ou d’autres cas extrêmes alliant tempêtes et crues comme en 1999 ?

Qu’en sera-t-il de l’accès routier dans ces hypothèses ? Comment pourra être approvisionnée l’usine, comment les déchets pourront être évacués ?


Sans parler de la montée de l’océan liée au dérèglement climatique


Les accidents se multiplient dans cette fillière


En 2019, création de la plus grande ferme-usine d’élevage de saumons au monde à Miami avec un objectif 10 000 tonnes de saumons par an en circuit recyclé RAS -> comme au Verdon.


Sur-dimensionnement + densité de l’élevage = accidents = perte de confiance des investisseurs = chute du cours boursier = échec du projet



La dynamique économique des deux rives


Le tourisme, l’agriculture, et les métiers de la mer sont des maillons essentiels à l’activité économique de nos territoires.


L'impact de l’activité de l’usine constitue un risque majeur sur l’écosystème de l’estuaire et les métiers qui lui sont liés. Quelle image pour les pêcheurs royannais, pionniers dans la vente d’espèces nobles, dont la criée a enregistrée en 2022, une capture totale de 838 tonnes de poissons de mer ?




3 fois plus d’emplois chez Pure Salmon que chez ses concurrents.

Avec un élevage piloté par ordinateur et une automatisation accrue des unités de transformation ?

Un argument économique qui risque de décevoir les espoirs locaux.


Des montants d’investissement très disparates, inchangés depuis 4 ans, alors que le coût des matériaux n’a cessé d’augmenter ?

+ 30 % des coûts chez Local Océan alors que ce projet nécessite moins de technologie ? ( pompage direct en mer)

Quel est le véritable coût d’investissement de ce projet aujourd’hui ?

Un dossier parsemé de sous-évaluations ou de surévaluations selon l’intérêt de l’investisseur et qui ne correspond pas aux attentes locales.


De quelle nature seront ces emplois ? durable ? intérim ? Pour qui ? Médocains ? Royannais ? Où vont-ils habiter ?

Combien d’emplois éventuellement créés pour combien d’emplois éventuellement détruits ?


Quel modèle économique voulons-nous pour notre estuaire ?